On observe « un mouvement de défiance face à l’hyper-consommation et une recherche de réponses simples à des besoins exprimés » , écrivait le sociologue et écrivain français Eric Donfu en 2010.
Ces réponses, les « Makers » les recherchent indépendamment et s’organisent pour passer du statut de simple consommateur à celui d’acteur. Équipés d’imprimantes 3D, de découpeuses laser et de scanners, ces bricoleurs 2.0 s’approprient les moyens de production pour créer de la valeur utile.
Mais alors, en passant d’un simple mouvement culturel à celui de mouvement ambitionnant de changer la face du monde de l’industrie et de son économie, les makers ne sont-ils pas l’avant garde d’une prochaine révolution industrielle ?